
Sommaire
ToggleTravailler dans une agence de communication, c’est un art exigeant, mêlant stratégie, psychologie et patience.
Le rôle du conseiller ne se limite pas à appliquer des directives : il consiste à proposer, orienter et bâtir une vision durable.
Pourtant, face à certains “bad clients“, la mission se transforme parfois en parcours d’obstacles jonché de red flags, ces signaux avant-coureurs d’un projet voué à dérailler. Lorsque le scope creep devient la norme et que les potential clients confondent vitesse et précipitation, il est essentiel de poser un cadre.
Voici, illustrées avec humour, 20 situations de “Red Flag en communication” qui mériteraient un gyrophare rouge clignotant sur la tête du client
1. Le conseil ? Seulement s’il valide l’opinion préexistante.
“Je veux que ce soit viral.”
▶ Sauf qu’il n’a ni audience, ni plan éditorial, ni même un profil complété. L’algorithme attendra.
“Je paie donc j’exige.”
▶ Malheureusement, la compétence ne s’achète pas comme un abonnement téléphonique.
“On va copier ce qui a marché ailleurs.”
▶ Chaque entreprise a une identité propre. Dupliquer, c’est se nier.
“Je délègue, mais je veux tout voir, tout valider, tout contrôler.”
▶ L’illusion de la délégation sans confiance.
“L’hébergement n’est pas inclus chez Google ?”
▶ Confusion totale entre moteur de recherche et fournisseur d’hébergement.
“J’ai déjà changé cinq fois d’agence.”
▶ Peut-être le moment de s’interroger sur la constante de l’équation.
“J’ai vu un jeune faire fortune en dropshipping.”
▶ Et pourtant, ce client n’a pas de produit, ni de fiche technique, ni d’offre claire.
2. Création de site web : entre ambition légitime et fantasme numérique
“Je souhaite un site comme celui d’Apple, pour dans trois jours, avec un budget de 600 €.”
▶ Quand la demande flirte avec la caricature.
“Je n’ai pas encore rédigé le moindre contenu, mais démarrez quand même.”
▶ Construire un site sans contenu, c’est bâtir une maison sans murs.
“Je veux être premier sur Google.”
▶ En combien de jours ? — “Quatre.”
“Référencez-moi sur le mot ‘coach’ d’ici 6 mois.”
▶ Sans positionnement, sans niche, sur un mot-clé concurrentiel à 90/100. Bonne chance !
“Je voulais un bleu canard, pas bleu pétrole.”
▶ Les subtilités chromatiques deviennent parfois plus prioritaires que la navigation.
“Mon cousin a dit que vous aviez tort.”
▶ La figure du “cousin expert” — consultant familial omniscient.
3. Réseaux sociaux : la quête de l’engagement sans investissement personnel
“Sept publications par semaine, mais je n’ai que deux photos floues.”
▶ La magie d’une ligne éditoriale invisible.
“Je ne veux pas qu’on parle de moi, ni de mes produits.”
▶ La discrétion à son paroxysme, sur des canaux pensés pour la visibilité.
“Je veux TikTok, mais pas de vidéos.”
▶ Antinomie complète.
“Je veux des likes, mais pas de commentaires.”
▶ Une demande qui frôle la performance conceptuelle.
“Pourquoi le nombre de rendez-vous baisse ?”
▶ Parce qu’aucune publication n’a été validée depuis trois semaines.
▶Ca marche aussi avec “Pourquoi le site n’est pas en ligne”
“Je veux le même post que mon concurrent, celui avec 200 likes.”
▶ Sauf qu’il a une communauté, un ton, un produit… et un chien.
Conclusion : l’humour comme ultime pare-feu professionnel.
Dans toute relation client, établir une stratégie de communication cohérente suppose une écoute mutuelle et un cadre clair. Le métier de conseil ne peut exister sans la confiance et l’acceptation de l’expertise.
Une agence n’est ni “une baguette magique”, ni un service à la demande façon express. Elle conçoit, planifie et ajuste, en tenant compte d’une réalité : la cohérence précède la performance.
Si vous reconnaissez certains de ces red flags clients (chez d’autres, bien sûr), ou si vous souhaitez enfin collaborer avec une agence qui sait conjuguer exigence, humour et résultats, c’est le moment.
Extern Market vous accompagne vers une communication sincère, efficace, et surtout durable.
✨ Remplissez un formulaire ci dessous pour être contacter par l’un de nos experts Google et en communication digitale.